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Vous pensez être Borderline :

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Votre capacité à cacher votre maladie fait que bien souvent l’entourage  » ne voit rien « , alors que votre vie est une souffrance et un véritable enfer dissimulé jusqu’au moment où vous le manifestez par des épisodes d’anorexie, de boulimie, d’excès en tout genre qui peuvent amener alors à une prise de conscience réelle.

En résumé :

  • Un son, une expression, une image, une odeur, quelques mots peuvent vous déclencher une crise, une insécurité sans trop savoir pourquoi
  • Vous avez envie de repousser l’autre par vos paroles, vos comportements, de l’éloigner pour le pousser à bout alors que vous êtes terrifié à l’idée de vous retrouver seul et abandonné ou de vous sentir rejeté, mais c’est plus fort que vous de tester le lien.
  • Vous êtes entier, cassant, c’est blanc ou noir, tout ou rien, vos désirs peuvent être totalement ambivalents et opposés à quelques minutes d’écart.
  • Vous pouvez alors réagir sous des pulsions destructrices pour vous, surtout si vous êtes une femme et davantage sur les autres si vous êtes un homme. Vous pouvez faire des tentatives de suicide ou menacer votre entourage d’actes extrêmes, toujours dans ce besoin de ressentir en vous l’intensité du manque, du lien, de la peur d’abandon. Plus l’imminence de ce sentiment d’abandon est prégnant plus il vous pousse à agir de manière disproportionnée.
  • Vous avez peu ou pas d’amis dans la durée, vous ne maintenez pas la relation car vous pouvez les aimer et l’instant d’après les détester, les idolâtrer comme les mépriser et les trainer dans la boue ou leur envoyer des messages d’une agressivité irrecevable qui va couper terme à la relation. Vous faites un clivage, en lien puis en rupture de lien sans aucune raison. Vous vous séparez des gens aussi bien dans votre vie amoureuse qu’amicale avant qu’ils puissent eux-mêmes vous rejeter.
  • Vous raccrochez au nez, vous acceptez les invitations puis les refusez, vous maintenez en haleine votre interlocuteur jusqu’à la dernière minute pour un rendez-vous avec des conditions en étant enthousiasme au départ puis jusqu’au dernier moment pour tout interrompre quelques heures avant. Vous promettez des appels, des réponses à des interrogations, vous pouvez mettre en suspens ou en attente votre interlocuteur pour l’attirer puis ne pas donner suite afin qu’il ne sache même pas pourquoi vous lui avez envoyé ce premier message. Parfois même vous ne vous en souvenez même pas.
  • Votre interlocuteur devient un poisson auquel vous envoyez l’hameçon, soit en détresse soit en test, toujours dans le but de sentir ce lien qui se lie et se délie. Si l’autre mord trop vous détendez le fil, s’il ne réagit pas vous tirez plus fort pour ensuite relâcher au loin. Vous avez un énorme besoin de relations et une grande peur d’intimité, de trouver la juste distance.
  • Vous pouvez vous emparer de l’identité des autres sans plus savoir qui vous êtes vraiment. L’essentiel est d’adopter des comportements totalement différents de sorte que la personne en face ne sache plus qui elle a devant elle et ne puisse qu’être surprise sans pouvoir contrôler quoique ce soit.
  • Vous pouvez vous auto mutiler pour mettre fin à votre propre douleur ou bien vous ressentir enfin en vie, sentir que vous êtes là bien réveillé ou bien pour vous punir. Souvent vous pouvez même ne rien ressentir jusqu’à rechercher par exemple à prendre des coups de soleil pour ressentir votre peau bruler toute la nuit sous le regard de votre entourage désemparé.
  • Vous pensez que l’autre ne peut pas vous aimer et que s’il vous le dit, il se trompe car vous vous sentez en incapacité de toucher au bonheur et à l’amour de l’autre.
  • L’autre est forcément responsable de ce qui vous arrive car il vous est encore plus difficile de vous supporter vous-même en vous voyant agir ainsi. Donc il vous permet de sortir de votre panique émotionnelle en trouvant une cause, un argument mais qui ne vient pas de vous.
  • Parfois vous pouvez vous sentir fort quand on vous encourage et si vous acceptez de recevoir des compliments mais cela ne dure qu’un temps et vous pouvez basculer dans l’autre sens très rapidement, juste par un regard, une critique, une allusion à quelque chose qui vous touche et dans ce cas vous rompez le contact et vous vous isolez pour ne plus vous sentir en danger ou menacé. Votre mésestime de vous-même peut s’aggraver par les ruptures de lien répétées, les échecs, les comportements impulsifs et versatiles avec toute la culpabilité qui est alors engendrée.
  • Vos journées sont des successions de périodes vers le haut, vers le bas, de colère, d’agressivité, d’intensité et de vide, d’ennuis et de manque, d’où ce besoin de provoquer la vie par des excès de tout genre et des envies de vous persécuter. Pour avoir le sentiment d’exister, il vous faut agir à tout prix et intensément. Cette hyperactivité peut vous entraîner vers des conduites à risques : consommation de toxiques, anorexie, boulimie, dépenses excessives, conduite sexuelle en tout genre, jeux, tentative de suicide…
  • Vous pouvez faire des crises de panique dès qu’il y a trop de monde ou que vous vous sentez oppressé ou en danger. Cela peut aller de la simple idée de monter dans un bus, d’aller dans le métro, que les personnes semblent vous regarder rien que vous, que votre odeur est transpirante et désagréable pour les autres, que tout devient obsédant. La peur vous domine alors et tout semble irréel, déformé, menaçant. Parfois l’adolescent peut demander à aller à l’infirmerie de son école tellement il ne sait plus enrayer cette machine destructrice de guerre qu’il a en lui. Il lui faut une personne du domaine médical ou l’hôpital pour se sentir en sécurité. Même votre entourage peut vous étranger et susceptible de vous faire du mal.
  • Vous avez un mal de vivre, vous vous sentez parfois hors de vous-même, étranger à vous-même, vous aimeriez être autre, ne plus souffrir et comprendre ce qui vous arrive…vous vous sentez hors du cadre, hors des limites, au bord de votre vie, dans une sorte de « bordel de vie ». Les situations de stress intense vous entrainent à vivre des moments transitoires de désorganisation psychique avec l’impression de vivre un cauchemar éveillé.
  • Vous pouvez parfois être ou avoir été victime de violences sexuelles ou conjugales, vous mettant en position de victime avec une tolérance à la souffrance dans la peur de vous voir abandonné, ou bien parce que cette souffrance peut vous mettre en vie ou parce que vos propres excès de violence vous ont rendu vulnérable.
  • Professionnellement, vous avez du mal à supporter les contraintes et la hiérarchie. Face à l’autorité ou à des frustrations, vous sentez en vous monter des pulsions qui peuvent vous entraîner à des réactions explosives. Vous pouvez provoquer des ruptures ou des échecs dans votre parcours malgré votre grand potentiel et vos compétences reconnues.
  • Vous connaissez au fond de vous votre volonté unique au combat, votre grande faculté à avancer sans tout comprendre de ce qui vous arrive, votre capacité incroyable à finalement braver la vie et à trouver tous les moyens pour vous sentir en vie.

Pour toutes ces raisons il est temps que vous vous fassiez aider en tant que Borderline

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