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Thérapies

  • La thérapie donne de très bons résultats sur du long terme, il est nécessaire de trouver un thérapeute averti qui connaisse bien cette pathologie pour qu’il puisse faire face aux différents comportements changeants du patient. Il doit maintenir le cadre, donner des repérages, être à la fois ferme et ouvert, patient et adaptable en s’ajustant et en créant du nouveau.
  • Les thérapies centrées sur la relation telle que la Gestalt-thérapie est très efficace, créer le lien dans la durée est alors indispensable. Travailler sur la gestion des émotions, le renforcement des relations interpersonnelles, prendre du plaisir dans l’ici et le maintenant, vivre dans le présent et s’ancrer dans la réalité.
  • Une thérapie de couple peut être intéressante pour le conjoint du Borderline et pour le Borderline principalement s’il est déjà lui-même dans une démarche individuelle de son côté. Si ce dernier n’a pas conscience de son comportement dans son couple, le conjoint du pressenti Borderline cherche alors souvent à travers le thérapeute un soutien, un regard approbateur ou une confirmation de ce qu’il ressent.

Mais tôt ou tard le Borderline pourra biaiser la relation à trois, trouver que le lien n’est pas équitable ou que le thérapeute prend position, qu’il est peu objectif. Le thérapeute aura alors bien souvent des difficultés à maintenir le cadre. Il est donc important que le couple soit motivé ensemble pour avancer et soit en conscience des raisons qui leur font consulter un thérapeute pour demander de l’aide. Une thérapie de couple n’est pas faite pour faire un diagnostic de l’un ou l’autre des conjoints, pour prendre position mais bien pour dans un état neutre et de bienveillance accompagner les deux personnes dans leur cheminement en couple.

  • Une thérapie familiale : quand la famille est exposée notamment la fratrie et que le besoin se fait ressentir d’exprimer les tensions, de verbaliser avant d’arriver à la rupture de lien assez fréquente entre frères et sœurs qui subissent les troubles au quotidien du Borderline.
  • La thérapie des schémas de Young : est une expansion de la TCC (thérapie comportementale et cognitive) qui insiste sur l’exploration de l’origine des problèmes dans l’enfance et l’adolescence, aux rôles des émotions, sur la relation thérapeutique. Cette thérapie reprend la technique de la Gestalt thérapie et de la théorie de l’attachement de Bowlby.
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Exemple de profil

 

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  • D’autres méthodes comme l’Analyse transactionnelle, l’approche Rogérienne, la thérapie comportementale dialectique (TCD) ont fait aussi leurs preuves.

Autres possibilités de techniques d’accompagnement

  • Participer à un groupe de paroles en tant que Borderline ou bien en tant que famille du Borderline est essentiel pour mieux comprendre, se comprendre, communiquer et partager son vécu.
  • Technique de psychodrame « théâtre de la vie », crée par Jacob Levy Moreno dans les années 1930. C’est une forme de thérapie qui passe par le jeu de rôle et par la théâtralisation, par le clown. Cela offre la possibilité de mettre en scène des moments de vie réels ou imaginés, de se mettre en scène et d’extérioriser ses émotions trop intenses.
  • Toutes les techniques corporelles de prise de conscience de son corps et d’expression corporelle ou artistiques.
  • Toutes les techniques de méditation, de relaxation, de prise de conscience, d’imagerie mentale, le yoga…

Traitement médical

Prescription médicamenteuse : en consultation en parallèle avec un psychiatre, les médicaments peuvent être utiles lors des périodes de crise ou pour stabiliser l’humeur et la perte de contact avec la réalité. Il pourra être prescrit entre autre des anxiolytiques, des antidépresseurs, des thymorégulateurs. L’auto médication est bien sûr à éviter pour ne pas entrainer de dépendance ou d’effets secondaires. Les médicaments ne vont pas guérir mais permettre de passer les phases difficiles ou soulager momentanément les crises et les dépasser plus rapidement.

L’évolution

Ces troubles de la personnalité et du comportement se manifestent à l’adolescence et s’affirment progressivement à l’âge adulte.
Avec un travail sur soi à l’aide d’une thérapie (parfois 10 ou 15 ans), la période à risque et de mise en danger s’étale entre 20 et 40 ans avec un risque de tentative de suicide de 10%, puis la personne peut aller vers une rémission en passant par des phases de stabilisation.
Les troubles sans pourtant disparaître totalement peuvent diminuer en intensité et permettre une vie plus confortable en conscience de sa pathologie avec des ajustements plus rapides et moins de souffrance.

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