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ritama@bilanciel.fr
Depuis plus de 16 ans que je reçois des personnes dans mon cabinet pour des problèmes professionnels ou personnels, que j’anime des sessions de développement personnel ou de connaissance de soi en entreprise ou pour les particuliers, je me suis confrontée à des souffrances qui étaient parfois différentes sans pouvoir comprendre au départ quel en était la source, le commencement, la fin ou comment les aider.
C’est alors que j’ai confronté une souffrance similaire dans ma propre entité familiale et qu’il a fallu que je cherche car cela devenait mon quotidien.
J’ai pu comprendre par bribes au départ en faisant des corrélations entre des profils d’outils de développement personnel (Ennéagramme, entre autre) et des manifestations ou comportements que je décelais mais cela ne me donnait que des éclairages incomplets.
C’est alors que de plus en plus de patients venaient à moi au fur et à mesure que j’en comprenais les rouages. Beaucoup pouvaient avoir des addictions (alcool, drogues, tabac, jeux, clubs de rencontre) ou des comportements extrêmes (Tentative de suicide, scarifications, anorexie, boulimie…).
Je me suis alors formée avec un DU sur les addictions pour pouvoir les recevoir en travaillant avec un psychiatre en parallèle, une équipe à deux est souvent indispensable.
Mais cela ne me permettait toujours pas de comprendre pourquoi ces patients souffraient et surtout après être en lien avec moi se déliaient tout aussi rapidement, partaient à jamais ou revenaient soudainement après des semaines ou des mois. Les discours étaient souvent assez similaires dans leur ressenti exactement comme ce que je pouvais le vivre dans mon univers proche. Je lisais et relisais des articles sur les états limites et je voulais en savoir plus. Les psychiatres à qui je parlais ne me soutenaient pas vraiment dans mes diagnostics et je me suis vite rendue compte que l’on pouvait parler beaucoup des pervers narcissiques ou des bipolaires mais que l’on en oubliait les Borderline.
Une fois tous les critères établis et une recherche personnelle par rapport aux personnes rencontrées qui venaient à moi, j’ai voulu aussi m’assurer que ce que je vivais dans mon quotidien n’était pas une illusion mais une réalité.
C’est alors que j’ai entrepris une formation complémentaire par l’AFORPEL, à la psychopathologie et à la démarche diagnostique du trouble de la personnalité borderline. Je suis membre de cette association et son existence est vraiment nécessaire car il y a peu de structure existante à ce jour pour l’instant en France.
Depuis, je suis motivée et armée pour aider les Borderline, pour les déceler, les confirmer ou non dans le diagnostic, pour les aimer, les accueillir dans leur détresse, être à leurs côtés.